Invasions Tulunides (905-910)

905

En cet an de disgrâce 905 les navires Romains s'afférant à protéger les environs de la Sardaigne eurent à faire avec des navires Infidèles arborant un pavillon autre; des frappes furent quand même effectuées, malgré que les navires Aghlabides furent avec plus d'intensité chassés. Au final débarquèrent sur les rives du Saint-Siège plusieurs milliers de Tulunides armés, qui se ruèrent tous sur Rome, de par le nord comme de par le sud, et mirent à sac la ville, dont l'armée ne put protéger les positions que quelques semaines à peine. Tout y fut anéanti, et même d'autres cités de la région subirent dans les mois suivant le même sort, comme Latina. À Rome, tous les bâtiments du clergé furent pris d'assaut et l'on trouva sans peines le Pape et les cardinaux, lesquels furent mis à mort par les soldats Infidèles lors d'exécutions sanguinaires sur la place Saint-Pierre, devant le regard horrifié des Chrétiens passant par là.

906

Débarquement majeur de troupes Tulunides aux abords de Chiavari, non loin de Gênes. La forte présence Germanique dans la région ainsi que la mobilisation de la population rendit difficile l'installation de ces milliers d'envahisseurs, dont les navires furent
sans relâche victimes des attaques répétées des pêcheurs locaux ainsi que de la marine germanique basée à La Spezia. Le débarquement fut somme tout un succès mais peu de territoires purent être pris dans l'année. Des renforts Infidèles convergèrent à Rome dans l'année en nombre si élevé qu'à certains moment de l'année il y avait, dans la ville, plus de soldats que d'habitants. En dépit d'un ravitaillement incertain, les Tulunides foncèrent vers le nord, assistés de renforts Abbaside fort nombreux. Viterbo, Terni, Sploète, Perugia, Grosseto et Arezzo comptent parmi les cités qui tombèrent malgré la résistance de la population, laquelle périt dans la répression massive perpétrée par les musulmans, éliminant toujours toute trace de présence chrétienne, et ce avec une difficulté accrue en ces bastions de chrétienneté. Livorno est, en fin d'année, assiégée. On craint le pire à Firenze. L'Aquila a, pour l'instant, été épargnée; y convergent les réfugiés en masse, et on raconte qu'une riposte milicienne s'y organise. Le Bénévent fut aussi attaqué par les Infidèles qui purent atteindre les environs de Naples; les avancées furent toutefois lentes et fastidieuses avec la présence en sa presque intégralité de l'armée Bénéventine à la frontière et la résistance acharnée de la population locale, sous supervision d'un clergé exalté.



907

Prise de Gênes et d'Alessandrie vers la fin de l'année. Les envahisseurs Tulunides combattent ardemment les forces Germaniques, lesquelles sont inexorablement repoussées toujours plus loin à l'intérieur des terres; l'orée des Alpes pose problème pour les Infidèles, surtout une fois l'hiver venu, mais à la fin de l'année ces derniers réussirent somme tout à maintenir un siège sur Pavia; Milan est dangereusement en approche. Firenze, Bologne et Parme furent toutes victimes d'assaut d'importance et tombèrent cette année; il en va de même pour Naples. Les avancées Infidèles se limitent somme tout à ces prises, avancées ralenties par rapport à l'année précédente à cause de renforts massifs protégeant Modène et limitant les avancées au nord de Parme; les repoussant même à vraie dire. De plus, il semble que la propagande proférée par le clergé commence à donner des effets, surtout plus au sud, où chaque bon chrétien défit la mort contre les envahisseurs, lesquels avancent quand même, au prix de vies innombrables.

908

Les Tulunides sont aux portes de Milan et de Turin. La rigueur du climat précipite la perte de nombre de soldats, et les maladies se propagent rapidement. Des vêtements plus chauds sont acheminés d'outre-mer, mais leur nombre est insuffisant pour équiper toute l'armée évoluant lentement aux abords des monts enneigés. Prise de Cremona; après un long siège, Modène tombe, mais Ferrare et Ravenne, suite à des attaques de plus en plus pressantes, continuent de résister surtout grâce à une fort nombreuse guilde de mercenaires. La résistance dans cette région est au plus fort, et malgré des renforts Infidèles toujours plus nombreux, les avancées de ces derniers sont limités; les paysans chrétiens périssent par milliers de par leur résistance acharnée, galvaudés par la forte influence du clergé. Au Bénévent, la chute de Naples précipite la chute du petit duché, dont il ne reste lors des derniers mois de l'année que quelques poches de résistance, lesquels n'en demeurent pas néanmoins farouchement active.

909

Retrait progressif des combats des forces Tulunides; leurs alliés Abbasides demeurent cependant sur le front, dirigeant toutefois leurs attaques vers l'ouest plutôt que le nord. Ce changement radical dans la stratégie des envahisseurs eu de graves mais temporaires répercussions sur la tenue du front; les Germaniques firent une percée à Milan et Turin, et un soulèvement populaire eu lieu plus au sud, où les Infidèles purent toutefois contenir tout débordement. Proclamation du royaume d'Italie à Pavia. L'occupation de Cremona est difficilement maintenue; l'arrivée de renforts permis cependant la prise de Ferrare et de Ravenne; les troupes chrétiennes essuient des reculs constants et à la fin de l'année Venise était déjà en approche. Éradication de toute résistance au Bénévent.

910

Affrontement entre les troupes Germaniques et les insurgés dans le triangle formé par Turin, Alessandrie et Milan; les forces Abbasides contiennent toute résistance plus au sud, mais n'en sont pas moins sans combattre les révoltes qui pullulent de plus en plus dans la région. Les actes de sabotage se multiplient et le ravitaillement devient de plus en plus difficile malgré le support Tulunide. Incertitude à Spolète et Pérugie où des affrontements mineurs ont eu lieu; pareil à Ancône. Chute de Pescara. Siège de Venise; la ville tomba aux mains des Infidèles après moins d'un mois de résistance acharnée. Le déferlement Abbaside qui s'en suit atteint presque Udine; des renforts viennent contrer les difficultés d'approvisionnement.

En réponse à la lâche assassinat des émissaires pacifiques Abbasides, les Tulunides sont venu venger la mort de leurs frères par les sang des fautifs. Que notre gloire rayonne jusqu'au bout du monde, car rien n'arrêtera la rage Égyptienne.

Le Bénévent envoit toutes ses troupes afin de reprendre Rome, sachez-le!

Alors ils mourront, tous comme vous...

Nous ne mourrons point, de vous répondre les Bénéventins, car des alliés puissants nous avons, et ils sont déjà bien disposés à vous repousser des terres chrétiennes, vous tous musulmans, et même bien au-delà de Toledo, en Ibérie.

De plus, je tiens à régler un malentendu, si affrontement ils y a eu entre ma flotte et celle Impériale, je m'en excuse déjà. Aucun des mes ordre ne penchaient en ce sens.

Maître du Jeu a écrit:Nous ne mourrons point, de vous répondre les Bénéventins, car des alliés puissants nous avons, et ils sont déjà bien disposés à vous repousser des terres chrétiennes, vous tous musulmans, et même bien au-delà de Toledo, en Ibérie.

Il est triste de voir un tel acharnement, j'avais pour intentions de vous évitez. Et bien... dîtes adieu à votre tête, car dès l'an prochain, elle sera planté sur un pieu sur la place publique de votre capitale...

Ma tête ou la vôtre? Laissez-moi exprimer mes doutes, de vous répondre sur un ton irrévérencieux le duc Bénéventin. Mes alliés sont puissants, et vos troupes peu nombreuses pour ces terres qui leurs sont si inhospitalières. Vous êtes allé beaucoup trop loin et vous verrez bien rapidement que les bons, en l'occurence nous les Chrétiens, gagnons toujours.

Je demande à mon allié musulman d'arrêter de discuter avec ce pays, c'est totalement inutile et ça lui fait trop plaisir de vous insulter.

Laissez moi rire. Même si vos "puissants" alliés, qui semblent peu enclins à protégé leur ordre, daigne vous secourir. Croyez vous qu'ils en auront le temps? Vous serez mort avant même que vos émissaires n'aient eu le temps d'avertir vos si puissants alliés.

De plus, je ne crains guère pour ma tête, car si mes hommes sont peu nombreux chez vous, comment croyez vous m'atteindre moi, alors que vos effectifs sont nettement inférieur, encore une fois, je ris de votre sottise.

C'est que les émissaires sont depuis longtemps rendus. Tout le monde a déjà été informé de la situation, notre plan est depuis belle lurette fomenté.
Et que nos espions ont déjà votre tête à la portée de leurs armes. Surveillez vos arrières. À votre place, j'aurais bien peur de rester seul, de frôler ces rideaux qui bordent vos grandes fenêtres.

Je vous renvois un tel conseil, mais contrairement à vous, moi, j'ai les moyens de m'offrir une garde digne de se nom.

En tous cas ce n'est pas ce que nos espions ont pu constater!

Enfin, il serait sage de ne pas trop vous tracasser avec cela, nous ne voudrions pas que vous passiez une mauvaise nuit; alors à Rome je vous donne pour l'an prochain rendez-vous, de conclure le duc Bénéventin.

Gloire à Allah! Le Pape n'était qu'un barbare et mes frères ont vengé le sang des émissaires de mon oncle qui avait coulé à Rome.

Ah oui, alors si ma garde est de si piètre état, pourquoi ne pas m'avoir tué encore . Nous verrons bien ce qui arrivera.

Le Saint-Empire dépêche ses troupes pour la défense de Rome!

Et cela ne fait que commencer, de commenter le Bénévent, faisant référence à la venue de renforts pour sauver Rome de la présence Infidèle.

Euhm... Vous parlez de ceux déjà mobilisées en Francie? Je connais un Émir qui sera content moi .

Croyez-vous que vous nous faites peur? Allah est là pour nous guider! Nous savons quoi faire et nous le ferons pour vous le faire payer, vous, barbare chrétiens!

Certainement, les mêmes...Il est clair que toutes les troupes du Saint-Empire ont été envoyées en Francie...seule une part de mes troupes ont été envoyées sot que vous êtes

Oh, alors l'on n'aura le droit qu'à une partie de votre puissante armée , qu'elle déception...

Le Calife ne peut que se réjouir de ce qui se passe actuellement et il ne croit pas qu'il participera à cette guerre vu la puissance de mes Frères!

Mes soldats ont les mêmes ordres et sont toujours sous le commandement Tulunides. Gloire à Allah!

Puis-je savoir ou ce trouve mon armée? (désoler j'étais partie en vacance et le mj avait prit controle de mon pays)

Votre armée n'est pas actuellement impliquée dans les combats.